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Le sport bon pour la santé

Vendredi 7 Juin 2019


Le sport, bon pour la santé,
mais concrètement pourquoi ?

 
Le sport, bon pour la santé, mais concrètement pourquoi ?











 


Nous l’entendons à longueur de journée, faire du sport est bon pour la santé ! D’accord mais pour quelles raisons ? Quels sont les effets du sport sur le corps humain ? Petit tour d’horizon en 6 points des effets (parfois étonnants) et bienfaits d’une activité physique à tout âge...

La sueur

La transpiration pendant la pratique d'un sport est souvent le signe d’une activité physique efficace. L’énergie produite par le corps pour permettre aux muscles de se contracter entraîne une hausse de la température corporelle que la transpiration permet de réguler. Cependant nous avons tendance à penser à tort que transpirer fait perdre du poids : la transpiration est composée à 99 % d’eau et non de graisse. Des chercheurs australiens ont mis en évidence dans une étude publiée en 2014 que c’est l’augmentation des besoins en oxygène qui entraînerait la perte de masse graisseuse.

Passer une heure dans un sauna ne vous permettra donc pas de perdre durablement du poids mais pourra en revanche vous libérer des toxines accumulées dans votre corps et améliorer la qualité de votre peau en agissant sur le système circulatoire et en réduisant l'aspect peau d'orange de la cellulite !

Pensez à vous hydrater suffisamment ! Il est recommandé de boire au minimum 1,5 litre d’eau par jour et de s’hydrater tout au long de la pratique sportive pour éviter la déshydratation et non pas seulement lorsque la séance de sport est terminée.

Le cerveau

Les bienfaits du sport sur le cerveau sont nombreux.

L’activité physique influe sur les sécrétions de l’adrénaline, de l’endorphine et de la dopamine. Ces hormones sont responsables du bien-être après une séance de sport. Aussi, le sport améliore le sommeil et diminue la fatigue et le stress.

Une étude allemande a conclu que l’augmentation de l’oxygénation du cerveau liée à une pratique sportive permettait de stimuler les zones de la mémoire, de l’apprentissage ou celle liée à la réalisation de plusieurs tâches simultanées.

Plus de 85 milliards de neurones se trouvent dans notre tête. Ces neurones communiquent avec le reste du corps grâce aux neurotransmetteurs, qui contrôlent et régulent tout (sommeil, mémoire, humeur, etc.). Selon plusieurs études, un niveau faible de glutamate et d'acide gamma-aminobutyrique (GABA) conduit fréquemment à un état de dépression pour le sujet. La solution se trouve sans doute dans la pratique sportive : les résultats d’une autre étude publiée dans “The Journal of Neuroscience” démontre qu’un exercice physique modéré permet de relever le niveau des neurotransmetteurs, contribuant ainsi au bien-être mental.

Aussi, le sport permet la neurogénèse : la production de nouvelles cellules du cerveau. Le cerveau n’est donc pas forcément “complet” dès la naissance comme on le pensait jusqu’en 1999, de nouvelles cellules peuvent voir le jour tout au long de notre vie et ce grâce à l’activité physique !

En résumé, le sport stimule la mémoire, la concentration et ralentit dans un même temps le déclin cognitif. Des exercices comme la marche permettent quant à eux de stimuler la pensée créative. Un ensemble de bienfaits qui contribue à notre équilibre tant physique que mental !

Une famille à vélo

Les gènes

D’après une étude de scientifiques suédois, le sport a un impact sur nos gènes. Ici, il n’est pas question de modification de notre ADN (ou acide désoxyribonucléique) mais plutôt de la façon dont les cellules vont transmettre ces informations dans les tissus du corps. Notre alimentation, l’air que l’on respire, influent sur l’interprétation que les cellules font de notre ADN. Aussi, pratiquer une activité physique permet d’inhiber les mauvais gènes de notre organisme au profit des bons.

Les reins

Lors de l'effort physique, les reins fonctionnent en accéléré et permettent de filtrer davantage de protéines dans les urines et de conserver suffisamment d’eau dans le corps afin de rester hydraté. Les glandes surrénales, situées juste au-dessus de chaque rein, synthétisent et relâchent des hormones dans le sang, notamment l'adrénaline et le cortisol. Ces hormones s’avèrent très utiles lors d’un effort, elles sont de véritables supports pour le reste du corps : l’adrénaline permet au cœur de battre plus vite afin qu’il puisse faire circuler le sang plus rapidement dans le corps. Le cortisol permet, quant à lui, au corps de puiser dans ses réserves d’énergie.

La vue

Le sport aide également à limiter les maladies liées au vieillissement des yeux ! Le programme d’études “National Health and Nutrition Examination Survey” s’est notamment intéressé au glaucome, une maladie qui touche surtout les plus de 45 ans et représente l’une des premières causes de cécité dans les pays développés. Les résultats montrent qu’une augmentation de 10 minutes d’activité physique dite “modérée” (comme la marche ou le jardinage par exemple) par semaine fait baisser le risque de glaucome de 25 %. Les résultats sont encore plus satisfaisants lorsqu’une activité soutenue est maintenue chaque semaine : le risque est diminué de 73 % pour les plus actifs par rapport aux plus sédentaires.

Une famille à vélo

L'activité physique pour prévenir maladies et récidives

Si le sport effectué en prévention dite “primaire” (personne sans souci de santé) s’avère efficace à bien des égards pour conserver une bonne santé, tant mentale que physique, son efficacité est également prouvée dans le cadre de préventions “secondaire” et “tertiaire”, qui concernent les personnes malades.

C'est notamment le cas des personnes souffrant de cancers. Dans l’état des lieux proposé par l’Institut National du Cancer sur les “Bénéfices de l’activité physique pendant et après cancer”, il est expliqué que la pratique d’une activité physique permet de réduire la fatigue (symptôme le plus fréquemment ressenti par les patients atteints de cancer) pendant mais aussi après la fin de la maladie.

Aussi, l’amélioration des capacités cardio-respiratoires a été démontrée au cours de plusieurs études. Le renforcement musculaire porte également ses fruits, notamment chez les patientes souffrant de cancer du sein.

Le cancer du sein est le plus fréquent et le plus meurtrier chez la femme. Il a été démontré que la pratique d’une Activité Physique Adaptée (APA, aussi appelée “Sport sur ordonnance”) au cœur même du parcours de soin, en coordination avec les médecins assurant le suivi médical, permet une diminution significative des récidives, des risques de mortalité et l’amélioration de la qualité de vie et de la tolérance au traitement.

Sport sur ordonnance

Le Sport sur Ordonnance ou Activité Physique Adaptée est un élément du parcours de soin pour les personnes atteinte d’une Affection de Longue Durée (ALD). Valérie Fourneyron, ancienne ministre des Sports a porté ce projet au sein de la loi de modernisation de la santé, votée le 16 Juin 2016. L’article 144 précise que “Dans le cadre du parcours de soins des patients atteints d'une affection de longue durée, le médecin traitant peut prescrire une activité physique adaptée à la pathologie, aux capacités physiques et au risque médical du patient”. De plus en plus de structures associatives, privées comme publiques, proposent ces prises en charge pour différentes pathologies qui vont de l’obésité, aux problèmes cardiaques en passant par le cancer ou la spondylarthrite (maladie inflammatoire articulaire chronique).

L’importance du sport dans le parcours de soin a été prouvé à de nombreuses reprises. Des financements publiques (Agence Régionale de Santé, Ministère des Sports, Collectivités, Caisses locales...) et privés existent et certaines mutuelles, proposent aussi des forfaits de remboursement concernant le sport sur ordonnance. Cependant, cette prescription d’Activité Physique Adaptée n’est pas toujours prise en charge et remboursée dans sa totalité.

Des débats et travaux sont aujourd’hui en cours afin de permettre à chaque patient en ALD d’avoir accès à cette offre de thérapie non médicamenteuse, sans inégalités d’accès sociales ou territoriales.

 

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